Fin avril s'est tenue la rencontre des races bovines en cours de sauvegarde sous la tutelle de l'Institut de l'élevage de Paris. C'est au lycée agricole de Mirande que les représentants des races : Ferrandaise,  Maraîchine, Casta, Saosnoise, Nantaise et Lourdaise ont pu faire le bilan de l'évolution des effectifs et des actions engagées par chaque race.

Cette année, la Mirandaise était à l'honneur tant les efforts engagés depuis plus de 4 an par le président Julien Soulé et son équipe ont été généreux et ambitieux. Promouvoir la valorisation économique de la Mirandaise en faisant connaître et reconnaître les qualités d'une viande d'autrefois était l'objectif du projet initié par le lycée agricole. Les élèves ont créé le logo de la Mirandaise puis travaillé sur le cahier des charges et déposé la marque commerciale.

Ensuite, la Fédération des éleveurs de Mirandaise a assuré le relai en créant une commission valorisation afin d'organiser avec les bouchers du Gers et les Tables du  Gers des quinzaines commerciales ou les éleveurs sont acteurs de leur mode de commercialisation. Le Conseil départemental apporte son soutien financier indispensable pour assurer la promotion d'un produit du terroir à haute valeur gastronomique. La Fédération a mis en place une commission génétique et trouvé des financements auprès de la Région Occitanie via le Conservatoire du Patrimoine Biologique d'Occitanie pour travailler de pair avec les techniciens de la Chambre d'Agriculture du Gers. Ce regain d'intérêt pour la race a permis au président de la foire de Montesquiou, M Christian Lafforgue de relancer cette manifestation qui met la Mirandaise comme égérie de la foire. Dans le même temps, on apprenait que le préfet de Région validait la candidature de création du Parc Naturel Régional de l'Astarac ce qui permettra de développer le patrimoine biologique de nos races locales comme le Porc Noir de Bigorre, la Poule Noire Astarac Bigorre et la vache Mirandaise. Ces races concentrent une histoire passée, des savoirs faire traditionnels, des produits gastronomiques d'exception et permettent à des familles d'agriculteurs gersois de vivre de leur passion. On vous donne rendez-vous pour la Foire de la Madeleine à Montesquiou le 24 juillet d'autant plus que l'équipe de l'émission « Echappées belles » vient à la rencontre des Mirandaises.

Cette charte a pour but de formaliser l’adhésion d’un éleveur de race Mirandaise (code race 77) à la marque collective commerciale « La Mirandaise ».

Je soussigné M ou Mme ………………………………………….. 

demeurant à l’adresse suivante …………………………………

avec le nom d’élevage suivant …………………………….

avec les coordonnées téléphoniques suivant ……………………………

et mail suivant …………………………….

déclare avoir pris connaissance des exigences du cahier des charges de la marque collective « La Mirandaise », élaboré en collaboration avec la CCI du Gers et l’IDELE, et validé par le conseil d’administration de la Fédération Interdépartementale des éleveurs de Mirandaises le 1/04/2019.

Je garantis que ma conduite d’élevage respecte tous les critères du cahier des charges ci-joint.

Je m’engage également :

• A être à jour de ma cotisation annuelle auprès de la Fédération interdépartementale des éleveurs de mirandaises,
• à prendre connaissance de la grille de référence de prix de la marque proposée par la Fédération et à m’en inspirer pour fixer mes prix de vente,
• à envoyer annuellement la copie des tickets de pesée (ou inventaire Interbev) des animaux vendus sous la marque (en début de chaque année pour l’année précédente),
• à accepter les visites de contrôle de conformité au cahier des charges réalisées dans mon élevage,
• à assurer autant que possible la promotion de la race au travers des différentes manifestations comme les foires agricoles et les dégustations chez les artisans bouchers,
• à garder tous mes bovins en bon état corporel,
• autant que possible et en fonction des demandes, à conserver des génisses pour la vente pour les nouveaux éleveurs.

J’accepte que mon nom, prénom et nom d’élevage soit inscrit sur une liste d’adhérents à la marque « La Mirandaise » régulièrement mise à jour, diffusée librement par la Fédération des éleveurs, suite à la visite de l’audit de départ.

En cas de constat du non-respect du cahier des charges ou de l’un de ses engagements, l’éleveur recevra un avertissement lors du premier écart non justifié, et il pourra être exclu de la liste en cas de récidive suite à décision du Conseil d’Administration de la Fédération des éleveurs.

Par cet engagement, l’éleveur est autorisé à utiliser les supports de communication et logos mis à disposition par la Fédération concernant les marques « La Mirandaise » et « Nacré de Gascogne ».

Fait le : ………………………………….

Signature de l’éleveur                                   Signature Président             

Visites des contrôles de conformité au cahier des charges

Cahier des charges :

La Mirandaise

Origine des animaux

• Localisation : animal né, élevé et abattu dans le Gers ou les départements limitrophes
• Les animaux sont issus exclusivement de parents appartenant à la race Mirandaise et portent le code race 77.

Alimentation

Pour les veaux : ils sont élevés sous la mère avec complémentation éventuelle en céréales

Pour les autres produits : se reporter au tableau ci-dessous :

* : en cas de déficit de fourrage validé par la fédération, l'enrubanné avec un taux de matière sèche élevé et la luzerne en bouchon sont tolérés, mais il sera préféré à ces derniers des foins de luzernes et autres légumineuses fourragères.

Sanitaire

L’utilisation d’antibiotiques et de vermifuges est raisonnée et non systématique.

Bien-être

• La castration des mâles est réalisée de la manière la moins traumatisante possible et le plus tôt possible (avant un an), ainsi l’élastique est autorisé s’il est posé avant les 15 jours du veau sinon un tranquillisant sera administré par un vétérinaire.

• L’écornage complet est interdit, seul un épointage est possible en cas de besoin.

Bâtiment

Durant l’hivernage, une aire paillée est mise à disposition des animaux. La période en bâtiment doit être la plus courte possible (6 mois maximum).

Environnement

Le mode de production vise à favoriser les prairies naturelles et le pâturage tournant. Le bocage gascon est à préserver, en particulier les arbres isolés dans et autour des prairies.
La biodiversité locale est à maintenir et à sauvegarder autant que possible (cistudes, orchidées, mares, culture de sainfoin…).

Les mesures agroécologiques comme la fertilisation avec des engrais organiques sont à privilégier.
Pour l’élevage des animaux Nacrés de Gascogne, les engrais à base de molécules de synthèse ne sont pas employés.

Abattage et maturation